Ce qui assemble prépare la ressemblance
J’ai pensé à ces pierres, à ce mur, avec affection, avec reconnaissance, comme à un arbre, comme à un chien, comme à un nuage, et à un veilleur ¾ à un génie familial: le tutélaire, qu’il faudrait la catégorie grammaticale du “neutre” comme en allemand pour articuler. Le tutélaire apparente, apparie, tient ensemble ¾ dans une expérience qui précède les hétérogénéités et les indifférences, les spécifications et les dénombrements ¾ assemble, donc, un caractère de chose, une qualification qui d’avance transcourt un certain nombre de “choses,” les apparentant (un arbre, un chien, un nuage...), ou: le monde naissant sous un aspect de sens commun (comme-un) pour nous. Caractère qui serait ontique et transcendantal. Et cette “grande chose,” ici “le tutélaire,” tenant en réserve une multiplicité d’apparitions, de rapprochements déployables, rend possibles ¾ significatifs ¾ les transactions métaphoriques entre telle et telle chose que l’on trouvera, lisant, “naturellement rapprochées,” semblables.